Incroyable mais vrai, j’ai longtemps détesté les chiens.
Non. Sérieux.
Mais rendez-vous compte, aussi! Ça pue, ça bave, ça lâche des poils partout, ça se colle à toi et pire que tout, ça aboie. Épargnez moi!
Sauf que voilà. Un jour, j’ai rencontré un garçon qui me plaisait et.. le boug avait un chien. Un petit chien. Un chien qui vivait DANS SA MAISON, un chien qui aboyait TOUT LE TEMPS, un chien qu’il emmenait avec lui en voiture et qu’il adorait.
L’horreur.
J’avais donc deux options.
1. Renoncer au garçon
2. Faire semblant d’aimer ce satané chihuahua l’effort de dépasser mes préjugés.
J’ai donc choisi de me barrer sans laisser de traces.
Non, je rigole. (Mais j’ai été tentée!)
De fil en aiguille, j’ai appris à tolérer l’animal, à le trouver rigolo et presque à l’apprécier. Vaguement. De loin. Quand il n’essayait pas de s’approcher de moi. Et qu’il était silencieux.
Bref. Entre le chihuahua et moi, tout allait bien.
Tellement bien que sans trop que je ne m’aperçoive, l’idée d’avoir un chien à moi a fait son chemin.
Ensuite, il a été question de choisir la race.
C’était simple. Je ne suis pas difficile. Je ne voulais pas d’un petit chien. Pas d’un gros chien non plus. Qui n’aboie pas. Qui perd peu de poils. Gentil mais avec une tête qui dit « halte là ». Sportif mais pas trop. Câlin mais pas trop. Qui puisse vivre en appart et qui soit facile à dresser.
Comme je disais, je ne suis pas difficile.
Au final, mes zamis, je me suis retrouvée avec un staffie. Stafordshire bull terrier.
REGARDEZ MOI CETTE BOUILLE le jour de notre première rencontre!
Mon chien est probablement l’animal le plus collant et le plus têtu de la terre. Pour le « facile à dresser », on repassera. Oh, je vous entends d’ici. « C’est la faute du maître ». Et vous avez raison! Dès qu’il me fait cette tête…
Je cède!
Qu’est-ce que j’y peux moi, si je suis complètement gaga?!